lundi 18 juillet 2011

Le financement des partis politiques français par les dictatures africaines

Le voyage de François Fillon en Afrique et principalement dans les anciennes colonies ne visent qu'à prélever l'argent pour le financement de Sarkozy pour sa campagne électorale. visionner le film Argent roi, la françafrique

dimanche 17 juillet 2011

Première apparution publique de Charles Blé Goudé le 16 juillet 2011

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Pour ceux qui disaient que Blé Goudé est mort, nous avons aujourd'hui la preuve visuelle qu'il est bien vivant et en forme pour la bataille de la liberté, de la démocratie et de la justice sociale. Il y a ceux qui aiment le voyage et il y a ceux qui préfère la destination, Blé Goudé est un symbole de la nouvelle Afrique, celle qui refuse de se coucher et qui a décidé de se tenir debout et de marcher vers son destin. Devant la crainte d'un avenir incertain beaucoup d'africains sombrent dans le desespoir, il faut que ceux-ci comprennent que ce n'est pas par les larmes que nous obtiendront notre liberté que nous avons perdu par les armes, mais par un combat farouche et sans repis contre les tenants du foccartisme et de la France néocoloniale qui a décidé de confisqué la liberté des noirs. A ceux-là nous disons avec Nietzche "L’arme la plus puissante sur terre, c’est l’âme humaine nourri par la rage" (mais aussi la haine contre ceux qui violent notre liberté). Ne désarmons pas et continuons la lutte pour une Afrique libre et démocratique.

John Harrington, porte parole de REAL DEM



mercredi 6 juillet 2011

Lettre ouverte à Luis Moreno-Ocampo à propos d'une utilisation selective et partiale du droit international par le député Allemand Jürgen Todenhöfer


Ancien député (chrétien-démocrate) de Rhénanie-Palatinat au Budestag (1972-1990). Aujourd’hui l’un des principaux leaders de l’opposition allemande aux interventions militaires en Afghanistan et en Irak. Le magistrat et ancien député allemand Jürgen Todenhöfer s’interroge sur les raisons qui ont conduit le procureur Luis Moreno-Ocampo à inculper le président soudanais, mais pas le président états-unien ou le Premier ministre britannique, alors que les faits reprochés sont plus graves encore.


Monsieur,
Comme toutes celles et tous ceux pour qui l’application universelle des droits humains est importante, je salue le fait que vous veuillez vous pencher sur le comportement du président soudanais, Omar Hassan al-Bashir. Les crimes contre l’humanité ne doivent pas rester impunis. Que le coupable soit un chef d’État en fonction ne joue aucun rôle, comme vous l’avez fait remarquer. Dans la mesure où vous êtes en possession de preuves, vous devez ouvrir un processus d’inculpation.
En tant qu’ancien juge, je me permets néanmoins de poser la question de savoir pourquoi vous n’agissez pas avec la même dureté et équité contre les responsables de la guerre en Irak – notamment contre le président des États-Unis, George W. Bush et l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair.
Cette guerre, déclenchée sur la base de mensonges, était – selon les dires de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan – « illégale », et représente une violation du droit international. Il était évident pour tout un chacun qu’on ne se trouvait pas dans un cas de défense. Il n’y eut pas de décision du Conseil de sécurité de l’ONU. Suite à cela, le Tribunal administratif fédéral allemand a lui aussi classifié en 2005 la guerre contre l’Irak comme étant contraire au droit international.
Selon une étude publiée en 2006 dans la célèbre revue médicale britannique The Lancet, plus de 600 000 civils irakiens furent tués au cours de cette guerre d’agression, en grande partie par les troupes états-uniennes. De son côté, l’institut de sondage britannique Opinion Research Business (ORB), a révélé qu’actuellement le nombre des victimes civiles dépasse le million. Outre cela, un million de personnes furent blessées, près de cinq millions sont en fuite. Cette souffrance et ces massacres exigent réparation.
La Cour pénale internationale doit donc se poser la question si elle est vraiment un tribunal mondial, dont les lois sont valables pour tout le monde ou si elle n’est qu’un tribunal pénal des pays occidentaux contre les pays non-occidentaux – un tribunal des puissants contre les faibles. Que jusqu’à présent, seuls des politiciens de petits pays aient été inculpés, laisse rêveur.
En ce qui concerne la forme, vous pourriez, bien sûr, renvoyer au fait que les États-Unis, au contraire de la Grande-Bretagne, n’ont jamais ratifié le Statut de Rome qui est à la base de la Cour pénale internationale et que, de ce fait, il n’est pas possible d’inculper le président des États-Unis. Si telle est la situation, vous ne pouvez pas non plus inculper le président du Soudan, car son pays n’a pas non plus reconnu la Cour pénale internationale.
Dans les attendus du tribunal de Nuremberg on trouve ceci : « Déclencher une guerre d’agression est le pire crime sur le plan international, qui ne se distingue des autres crimes de guerre que par le fait qu’elle réunit toutes les horreurs en les multipliant. »
A l’époque, le procureur général états-unien, Robert Jackson, – d’une certaine manière votre prédécesseur – s’exprima de la manière suivante : « Nous serons jugés demain par l’histoire avec la même mesure que celle que nous utilisons aujourd’hui envers les accusés […]. Le droit de la guerre n’est pas valable que pour les criminels des pays vaincus. »
Dernièrement, une jeune musulmane me demanda combien de centaines de milliers de victimes innocentes un chef d’Etat occidental pouvait tuer sans être poursuivi. Quelle réponse peut-on donner en tant que partisan de valeurs universelles telles que la dignité humaine et l’équité ? Je vous saurais infiniment gré de m’informer des raisons qui pourraient aller à l’encontre d’une inculpation de George W. Bush et Tony Blair.
Jürgen Todenhöfer