jeudi 25 mars 2010

Un réseau de contact et d'analyses

Bienvenu sur le blog du Réseau Euro Africain pour la Liberté et la Démocratie (Real Democracy).

Real-dem est né d'un constat: les démocraties naissantes en Afrique sont encore complexées inféodées aux anciennes colonnies qui dictent et décident des choix des gouvernants de leurs anciennes colonnies. Cette situation démontre que, sous prétexte des intérêts et des liens soit disant séculaires, les néocolons considèrent que les africains ne sont pas matures et à même de choisir en toute responsabilité leurs dirigeants. Ils installent donc sous le couvert d'une démocratie de façade des régimes totalitaires héréditaires. Les élections truquées suivies de violences militaires et légalisations par des cours constitutionnelles aux ordres, en passant par des assassinats, intimidations, persecutions, le baillonnement de la presse libre, les multiples violations de la liberté d'expression des opposants, constituent la réalité de ceux que le tenants des dictatures en Afrique appellent "démocratie". Alors ils mettent en place des mécanismes de manipulation de l'opinion en travertissant la réalité. Notre mission est de la rétablir en tordant le coup à la désinformation.

En effet, il existe, présentement, une désinformation générale qui empêche la population de prendre conscience des réels enjeux économiques, politiques, sociaux et planétaires. Les sources d’information, les médias, ne transmettent qu’une partie de la réalité privant ainsi le public de sa liberté de savoir et de comprendre ce qui se passe vraiment. Les nouvelles sont soigneusement filtrées et ciblées par la propagande car des «Maîtres à penser» contrôlent le flux de nouvelles retransmises à la population. Les médias postillonnent à flots sur les tournées « républicaines » de la classe politique, de l’économie internationale, sur des débats politiques interminables, sur des drames humains bref, sur des faits divers qui n’exposent que la fatalité de la société.

C’est pourtant ce monde de crime, de violence et de chaos ou les victimes sont bien souvent derrière les barreaux des prisons alors que les plus grands bourreaux et criminels de l’humanité se prélassent dans des palais et de belles villas sur des plages ensoleillées, que les maîtres à penser de l'occident nous obligent à accepter. Sans véritable choix, les populations les plus défavorisées du globe, et nos populations du sud en particulier, dont les libertés sont confisquées par des dictatures implacables à la solde de la criminalité mondiale organisée, s’y conforment aveuglement, sans savoir réellement ce qui se trament sur leurs dos.

La tenue volontaire de l’ignorance d’un peuple l’empêche de veiller à ses propres intérêts et quand, en plus, ce peuple est trop poli pour résister à l’oppression, la dictature s’offre tous les droits et se croit permis de tout. Les oligarchies africaines et particulièrement ses élites financières s’accaparent actuellement tout le flot financier par le moyen de la corruption, des détournements divers, des dettes inopportunes, du pillage fiscal, du monopole commercial. Le chômage grandissant, la pauvreté qui s’aggrave, l’évolution exponentielle du sida et d’autres épidémies, la faim, le manque de logements décents, l’instrumentalisation de la justice, la judiciarisation et la criminalisation des revendications légitimes des populations, et de plusieurs autres virus qui oppriment les africains, sont les seuls mets proposés à la table des populations africaines par les pouvoirs bénis par la françafrique.

La françafrique, le système criminel intégré qui dirige les dictatures africaines, départi graduellement depuis 1960 la population de ses droits et libertés. La liberté et la démocratie que les africains ont obtenu par la lutte est devenue exclusivement un dénie de droit, du choix librement consentis, au palmarès de la médiocrité, dont la symbolique se traduit par un multipartisme étriqué et une démocratie vidée de son essence par des trucages à tous les niveaux et notamment dans celui des différents scrutins. Il s’agit d’être attentif et sensible à toutes ces incohérences pour prendre conscience que le mauvais fonctionnement de nos états d'Afrique résulte de l’illégitimité et de l’illégalité du système criminel qui le dirige. La désinvolture des dirigeants politiques de nos pays, de l’immoralité de leurs intentions, ainsi que de celles de l’élite mondiale qui les soutient contre notre gré, sont les responsables, des malheurs et du désordre social irréversible en cours. Une prise de conscience de tous ces faits provoque en nous un sentiment profond d’impuissance et de peur.

Cependant, de penser que tout va s’arranger relève de l’illusion et de l’apathie. Nous n’avons pas la prétention à nous seul de changer le monde, mais nous ne pouvons non plus continuer comme avant. Ce n’est pas en faisant preuve de vigueur, d’éloquence, d’audace ou d’habileté que nous changerons le monde. Ce n’est pas non plus en rassemblant autour de nous des adhésions sentimentales, ethniques ou d’intérêts que nous réussirons dans notre contribution à cette mission. Mais nous avons la conviction profonde que nous y réussirons, essentiellement, en sachant que dans l’action chez l’homme, on doit agir sur les volontés, et non sur les rouages. Cela suppose que l’on doit savoir faire travailler les hommes en commun, à reconnaître et à utiliser au mieux les capacités de chacun, à indiquer la place la plus efficace pour l’un comme pour l’autre, à donner à tous le sens de notre solidarité et de notre égalité devant laquelle nous sommes responsables aux différents postes de notre action pour la liberté. Loin de nous l’ambition d’inscrire tout homme dans une logique ou une dynamique de conformisme social. C’est pourquoi, tout en sachant que l’homme est un être social, et que la liberté dans toutes ses formes devrait lui être acquise, nous pensons qu’un groupe humain s’épuise en efforts juxtaposés qui, se neutralisant, finissent toujours par aboutir à un échec d’autant plus décevant que la bonne volonté de chacun était plus totale. Echecs dont les partis d'opposition en Afrique des années euphoriques post parti unique sont les populaires images. Donc quand la coordination et l’organisation manquent dans un groupe humain, l’anarchie s’installe et l’anarchie n’est bonne qu’à détruire et non à construire. Laissez un groupe sans coordination, les meilleurs volontés se diviseront, les énergies les mieux trempées se détendront, et après les frictions, ce sera l’effritement puis la mort du groupe. Cela, les dictateurs l’ont compris, les groupes humains qui agissent par intérêts sont toujours corruptibles et leurs destins et leurs objectifs sont irrémédiablement voués à l’échec et à la mort. A contrario, les groupes humains qui agissent par idéalisme et par convictions se dressent toujours contre tous les totalitarismes et restent les derniers remparts de l’humanité contre l’asservissement mondial. L’abnégation, l’effacement de l’intérêt personnel devant l’intérêt général, le service au plus grand nombre, le bien collectif, l’unité et la cohésion, la sincérité et la bonne volonté sont, sans que cette énumération soit exhaustive, les expressions qui animent le réseau des européens et africains pour la liberté et la démocratie, organisation humaniste qui agit par idéalisme et par conviction. En définitive s’il est essentiel de connaître nos objectifs, Il en est, tout autant, de connaître les hommes en général, et chaque homme en particulier, pour pouvoir se singulariser dans une dynamique de mouvement et d’action. Cela permet, à notre sens, d’ouvrir un plus large champ à l’initiative de chacun, et donc à la liberté d’action. On obtient ainsi la souplesse, le zèle, l’ardeur, au lieu de la passivité indifférente et mécanique qui fondent l’apathie des peuples enfermés par les dictatures. Car faire régner une discipline de consentement et de compromis dans notre réseau plutôt que de compromission et de violence est l’objet essentiel de notre combat. De même maintenir la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général ; ramener sans cesse les tendances centrifuges dans une coordination féconde ; telle est la fonction essentielle pour laquelle notre réseau, qui reste celui de la libre pensée et de l’action en Afrique est attelé. Voilà pourquoi, Nous, les européens-africains libres, engagés à informer les gens autour de nous, avons décidé de créer le Réseau Euro-Africains pour la Liberté et la Démocratie. Dans l’espoir que tout homme engagé dans une perspective d’action pour la liberté et le développement sache et choisisse en son état de conscience une meilleure voie pour notre continent d'origine. Nous avons la conviction que cette compilation ouvrira votre propre conscience dans le but de reprendre votre dignité et votre liberté.
Nous invitons donc, tous ceux qui partagent nos convictions et les principes qui fondent notre mouvement à nous rejoindre.

DES PRINCIPES QUI FONDENT LE RESEAU EURO AFRICAINS POUR LA LIBERTE ET LA DEMOCRATIE
(Extraits de la Charte dU real dem)
1- Tout être humain libre doit pouvoir s’offrir un questionnement véritable sur le sens de la vie, de sa propre existence, de son système de valeurs et de croyances.
2- Tout être humain libre doit prendre conscience des programmations, des doctrines, des conditionnements, des valeurs et idées mensongères.
3- Tout être humain libre doit pouvoir utiliser, en tout temps, le libre-choix, la libre-pensée, le discernement ou la seule contrainte est la limite de ses propres capacités.
4- Tout membre du réseau doit prendre l’engagement d’être intègre et honnête envers soi-même, envers les autres et envers les responsabilités qui seront les siennes. Ce qui l’interdit toute participation à l’exercice d’un pouvoir illégitime et illégal en Afrique, dont les pouvoirs actuels.
5- Tout membre du réseau doit être capable de faire des choix, de prendre des décisions, et de passer à l’action.
6- Tout membre du réseau doit oser parler, oser percuter, oser dévoiler, oser inventer un nouveau sens à la vie.
7- Tout membre du réseau doit respecter la différence.
8- Tout membre du réseau doit coopérer, partager, s’unir aux Peuples africains aussi bien dans ses objectifs de liberté, de démocratie et de développement que dans sa solidarité devant les impostures, les malheurs et souffrances quotidiennes dont ils sont l’objet.
9- Tout membre du réseau doit participer dans la mesure de ses possibilités à la Création d’un Nouveau Paradigme de Vie, pour qu’une afrique nouvelle se lève.
10- La Conviction doit être pour Tout membre du réseau un credo fondamental, son engagement un principe essentiel, son courage, doit s’exprimer par un attachement aux valeurs et actions de la ligue patriotique des gabonais libres.

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