vendredi 17 juin 2011

Une grave violation des droits de l'hommes à Bitam (Nord du Gabon)

On ne sait pas encore avec précision le nombre de morts que les gendarmes de la brigade de Bitam centre ont découverts ce matin (16/06/11) en ouvrant les portes de la petite cellule d’à peine 12m2 dans laquelle étaient entassés plus de 20 immigrants clandestins, pour la plupart burkinabé et maliens. Selon nos sources, on compterait déjà 14 morts en fin d’après-midi, mais la population locale soupçonne les gendarmes de vouloir dissimuler certains cadavres. Ce bilan pourrait d’ailleurs s’alourdir dans les prochaines heures avec les révélations des rares survivants et le sort de certains codétenus actuellement en soins d’urgence dans les structures sanitaires de la sous-région.

La nouvelle de ces décès a provoqué une onde de choc sans précédent dans la ville, particulièrement chez les ressortissants ouest africains. 500 à 600 d’entre eux ont spontanément organisé une marche de protestation en direction de la brigade où leurs compatriotes ont trouvé la mort. « Nous voulons la vérité ! », scandaient-ils.

Jean-François Mvé Abessolo, un photographe gabonais, a été arrêté par les gendarmes alors qu’il filmait la manifestation. Cette situation risque de provoquer des troubles dans la mesure où ses proches projettent d’aller le libérer de gré ou de force. Arrivé dans l’après-midi, le ministre de l’Intérieur, Francois Ndongou s’est aussitôt rendu à l’hôpital central de Bitam où il a été accueilli par une bronca : « assassin ! assassin ! ». Il faut dire que pour son malheur, on venait d’annoncer, quelques minutes auparavant, le décès d’une nouvelle victime. Appelée en renfort, l’armée s’est ostensiblement déployée dans la ville et ses environs. Selon la version officielle, les immigrants seraient morts à la suite d’une diarrhée. Une hypothèse qui a eu le don de mettre en colère un ressortissant de Bitam, joint au téléphone : « il n’y a aucune épidémie de diarrhée chez nous, la seule épidémie que nous subissons en ce moment est ce pouvoir assassin dit émergent ! »

Déjà accusés de tueries et d’exactions à l’encontre des populations immigrées installées sur le site de Minkébé, dans l’Ogooué Ivindo, les militaires gabonais voient leur réputation se dégrader encore un peu plus.

A ce sujet, certains n’hésitent pas à rappeler les événements de triste mémoire des 3 et 4 février 1993, lorsque près de 80 immigrés ouest-africains étaient morts asphyxiés par des gaz lacrymogènes dans une cellule de la brigade de gendarmerie de Gros-Bouquet. Interrogé à l’époque par le journal « Le Bûcheron », un maréchal des logis présent sur les lieux avait déclaré : « Au départ, on nourrissait ces immigrés. Cela a duré un mois. Et puis le rythme a baissé. Il a tellement baissé qu’il arrivait qu’on oublie de leur donner de l’eau. Cette rupture d’alimentation a commencé par les rendre nerveux. Ils se battaient souvent. (…) les gendarmes décident de les ranger tous dans la même cellule qui fait 5 mètres de long sur 4 mètres de large. C’est par une petite voie d’aération sur la porte que vous pouvez respirer. On a réussi à en mettre deux cents dans une seule pièce de cette dimension. Il ne faut pas rêver. Les plus faibles mouraient tout de suite »

A l’époque, le gouvernement avait cru s’en sortir en parlant d’une « rixe entre détenus ».

samedi 11 juin 2011

Affaire DSK: Une guerre secrète de titans?

Un fusible dans la guerre secrète entre WASPS et juifs.La Russie a donné une première explication rationnelle: DSK aurait eu la preuve que le stock d'or de fort Knox est manquant et qu'il ne pouvait donc plus l'utiliser pour venir soutenir une monnaie mondiale basée sur les DTS (Droits de Tirage Spéciaux) voulus par le FMI pour répondre à la crise.Cette information est éminemment susceptible de remettre en cause tout l'ordre mondial monétaire international et précipiter une banqueroute planétaire puisque la Chine, première créditrice des bons du trésor US, exige d'avoir une contrepartie en or. Or elle aurait trouvé que l'or envoyé par les USA en garantie est faux! Malgrè toutes les tentatives des sénateurs US, notamment de Ron Paul, dernièrement l'info n'a pas été commentée par le gouvernement Obama. Se pourrait-il alors que cette découverte et sa tentative de départ vers la France ait précipité sa chute pour le discréditer?DSK est un juif. Il fait partie d'une communauté hyper puissante aux USA et en occident, qui rêve d'établir un gouvernement mondial avec comme capitale Jérusalem. Un empire sioniste quoi. Les WASPS ( White Anglo Saxons Protestant) partagent avec eux la volonté de domination impérialiste, et sont alliés avec les juifs pour le contrôle financier du monde ( alliance Rothschild-Rockefeller) mais ont une autre vision. Les WASPS veulent continuer de faire de l'Amérique le centre de contrôle du monde. Il se pourrait donc que cette divergence d'objectif fondamentale entre les deux communautés prédatrices occidentales soit à l'origine de la chute de DSK.Aux USA on le sait ces deux communautés ont théorisé leur vision du monde. Les néo-conservateurs de Samuel Hutington professent le choc des civilisations pour déstabiliser le moyen-orient, attaquer l'Islam pour faire place nette à l'hégémonie sioniste. Les néos-libéraux sous la houlette de Brezinsky ont eux une autre vision: ils veulent asseoir la puissance US dans le siècle qui vient en empêchant à d'autres superpuissances d'émerger. Les ennemis sont clairement identifiés: la Chine et la Russie.Il s'agira donc pour les WASPS d'utiliser les menaces islamistes contre ces superpuissances et non de les attaquer frontalement. C'est Zbignew Brezinsky, coopté par David Rockefeller, premier conseiller stratégique d'Obama, qui a formé Ben Laden à la guerrilla pour embourber le géant russe en Afghanistan.Cette volonté de garder le leadership US ne prendra donc pas pour cible principal l'Iranmais toutes les puissances nucléaires non fiables pour l'empire. La première visée sera le Pakistan. Il faudra renverser ce régime et mettre en place un fantoche à la solde des USA pour éviter tout risque d'auto-défense en cas d'attaque occidentale contre un régime islamique.L'Inde sera sur la liste si elle poursuit ses ambitions d'incarner un nouveau pôle en coopération avec des puissances émergentes comme le Brésil, le Vénézuela. La guerre en Libye aura été d'abord une vraie attaque de l'Otan contre des intérêts chinois et russes en Afrique. Khadafi pourtant considéré comme un sioniste fiable et d'abord défendu par des milices sionistes a été attaqué parce qu'il envisageait des partenariats étroits avec la Chine et le Russie. Inacceptable pour les Wasps qui contrôlent le pétrole.Il est donc intéressant d'intégrer cette grille de lecture géopolitique mondiale si l'on veut tenter de comprendre. Le rétropédalage russe sur son soutien à la Syrie et à Kadhafi montre que des grands bouleversements géostratégiques sont en cours avec comme objectif contenir l'expansion chinoise en intégrant la Russie dans le camp occidental. La reconnaissance diplomatique de Ouattara par le leader iranien montre la même envie de la part de ce pays de ne pas être exclu du jeu géostratégique en cours qui permettra une distribution des rôles sur le contrôle et l'approvisionnement en pétrole et gaz dans le monde. L'alliance Turquie-Chine-Iran semble avoir vécue.Finalement dans ce grand domino mondial de redistribution des cartes l'avenir d'Israël n'est toujours pas réglé au plus haut niveau. La communauté sioniste défend becs et ongles son état mais celui-ci est une épine dans le pied du domino anti-chinois en train de se mettre en place et incluant la Turquie et l'Iran. C'est d'ailleurs pour cela que les états du monde poussent une résolution dure contre Israël en réclamant un retour aux frontières de 1967 ce qui constituerait une défaite politique majeure pour l'entité sioniste. Israël se trouve donc devant un choix: soit se soumettre à la nouvelle géopolitique voulue par les WASPS, soit prendre le risque de se retrouver isolée dans le concert des nations.Ceci permet de mieux comprendre la guerre occulte et d'influence que se livre au sommet des USA, pierre angulaire militaire de cette nouvelle géopolitique internationale, entre les WASPS et les juifs sionistes. La stratégie juive se sachant moins nombreuse que les WASPS eux-mêmes moins nombreux que les vagues d'immigrations, sera d'instrumentaliser l'immigration à son profit comme elle le fait dans tous les pays occidentaux, tout en faisant exactement l'inverse en Israël notez-le bien. En se voulant défenseur des droits des minorités, des sans-papiers et de l'antiracisme, les juifs entendent bien saper la domination des WASPS aux USA et en occident.Il est d'ailleurs amusant de constater que dès le lendemain de sa déclaration pro-palestinienne, Obama soit allé devant l'AIPAC rassurer Israël sur les intentions de soutien militaire des USA. Israël sert encore l'empire dans cette région mais l'ultrasionisme risque de se retourner contre lui en liguant les opinions internationales contre Israël. Les flotilles de la liberté sont organisées surtout par des WASPS irlandaisIl va donc être temps de faire pression sur Israël pour qu'il revienne à plus de raison et accepte la création d'un état palestinien. C'est là tout l'enjeu de cette fin d'année diplomatique internationale. DSK n'aura été qu'un fusible actionné par la puissance WASPS pour faire pression sur les sionistes. Les WASPS s'empressent de choisir Mme Lagarde, proche de Brezinsky, pour remplacer le juif DSK à la tête du FMI et donc le mettre sous contrôle.

COMMUNICATION DE L’UNION NATIONALE

COMMUNICATION DE L’UNION NATIONALELe Gouvernement illégitime a initié deux (2) projets de lois modifiant les lois n° 24/96 du 8 juin 1996, relative aux Partis politiques et la loi n° 7/96 du 12 mars 1996, portant dispositions communes à toutes les élections politiques (le Code électoral). Concernant la loi sur les Partis politiques ; le Gouvernement illégitime ne s’embarrasse pas de scrupule, ignorant qu’il est des principes fondamentaux du droit et des libertés publiques garanties par la Constitution de la République.Point 1 : Des dispositions générales (articles 2 à 4) Le projet dispose en son article 3 que les partis politiques «concourent à l’expression du suffrage, à l’organisation et à la représentation de citoyens…, à la formation des élites capables d’assumer des responsabilités publiques et à l’animation du champ politique». En déclinant ainsi les missions des partis politiques, le Gouvernement illégitime élargit dangereusement celles-ci. En effet, dans une République digne de ce nom, la représentation des citoyens est assurée par le Parlement (Assemblée Nationale et Sénat) et non par les Partis politiques qui ne sont que des associations à caractère politique auxquelles chaque citoyen peut adhérer ou non librement. Par ailleurs, la formation des élites capables d’assumer des responsabilités publiques ne peut pas échoir à des partis politiques. Elle relève de la compétence de l’Etat républicain. Que le Ministre de l’Intérieur relise bien la Constitution de la République gabonaise.Point 2 : De la constitution des partis politiques (articles 5 à 15) Le projet de loi du Gouvernement illégitime renforce à souhait les conditions de création des partis politiques. Ainsi d’une part, l’âge du ou des membres fondateurs est porté à trente (30) ans au moins d’autre part, le ou les membres fondateurs ne doivent pas avoir été membre (s) dirigeant (s) d’un parti dissout. Nous rappelons au Ministre de l’Intérieur de ce Gouvernement que la majorité légale pour être électeur est fixée au Gabon à 18 ans, ce qui veut dire qu’il faut avoir cet âge-là pour exprimer son suffrage ; comment alors comprendre que pour former un parti il faille avoir trente (30) ans quand un député peut être élu à 18 ans ?Par ailleurs, le délai de délivrance du récépissé provisoire ne peut pas être porté, là encore, à trente (30) jours comme le prévoit ce projet. Combien de fois faille-t-il expliquer que le récépissé n’est qu’un simple acte administratif qui ne fait que constater l’effectivité du dépôt d’un dossier constitutif du parti dans les services du Ministère de l’Intérieur ! Il en est d’ailleurs ainsi dans toutes les administrations, y compris dans les greffes des tribunaux par exemple.Point 3 : De l’union des partis politiques et du sort de leurs élus (articles 16 à 23) Le projet du Gouvernement illégitime prévoit aussi que «les actes constitutifs de regroupement ou de fusion des partis politiques doivent désormais être régulièrement établis et adressés au Ministre chargé de l’Intérieur pour appréciation et délivrance de récépissé y relatif». Là encore, le Ministre de l’Intérieur fait fausse route. En effet, dans cette matière, le Ministre de l’Intérieur ne peut pas disposer d’un pouvoir d’appréciation quelconque ; au Gabon, les partis politiques se créent librement, il n’a par conséquent qu’une compétence liée.Point 4 : De la scission des partis politiques (articles 24 à 26) Il convient de rappeler au Ministre de l’Intérieur qu’il peut constater la scission des partis politiques une fois celle-ci effectuée ; il ne peut intervenir dans le fonctionnement interne d’un parti politique qui reste régi par ses statuts, pour y prendre des mesures conservatoires. Les partis politiques ne sont pas des démembrements de l’Administration territoriale. Dans le cadre d’un parti politique, les mesures conservatoires sont du ressort des instances judiciaires, expressément désignées dans les statuts du parti.Point 5 : Des principes généraux de fonctionnement des partis politiques (articles 27 à 39)Le projet de loi du Gouvernement illégitime «exclue de toute fonction au sein des partis politiques, durant leurs activités, les Magistrats ainsi que les agents des Forces de Défense et de Sécurité». En disposant ainsi, le projet de loi autorise désormais les Magistrats et policiers, gendarmes, militaires et autres membres des corps auxiliaires de défense et de sécurité à militer au sein des partis politiques, donc à y avoir ouvertement des activités, toute chose qui est contraire à leur déontologie et à leurs statuts. Adieu la justice indépendante et impartiale, adieu la loyauté propre à toutes les forces de Défense et de Sécurité !Quant au respect de la liberté reconnue aux partis politiques par la Constitution de la République, ce projet octroie dorénavant à l’Autorité administrative locale, on ne sait d’ailleurs laquelle, le droit de se voir soumettre préalablement «toute mise en place des structures d’un parti politique aux niveaux provincial, départemental et communal…». Le Ministre de l’Intérieur oublie volontairement qu’en République Gabonaise, les partis politiques s’administrent librement sur toute l’étendue du territoire. Enfin, dans sa dérive liberticide apparue de plus en plus, le Ministre de l’Intérieur persiste en s’octroyant les pouvoirs du juge qui, seul en République, est chargé de prononcer des sanctions, surtout quand celles-ci concernent la privation des libertés publiques.Concernant le Code électoral, le même Ministre de l’Intérieur, toujours lui, projette de le modifier dans le même sens liberticide.- En conférant davantage à la Cour Constitutionnelle, son alliée de toujours, des prérogatives d’une autorité administrative, il vide la CENAP de sa substance ;- En vidant les décisions de la CENAP de toute légitimité et de tout sérieux quand il institue la majorité simple au premier degré, le Ministre de l’Intérieur organise le contrôle de la CENAP par l’Administration à travers la prééminence des Ministères techniques ;- En restreignant l’exercice de la liberté de l’activité politique quand il réduit les possibilités de se présenter comme candidat indépendant aux élections politiques, le Ministre de l’Intérieur interdit à tout Gabonais la possibilité de se présenter à un élection politique en dehors de tout parti politique. Convient-il de rappeler au Ministre de l’Intérieur que la Constitution de la République ne limite pas l’expression du suffrage aux seuls partis politiques ;- En omettant volontairement la biométrie dans ce projet de loi, le Ministre de l’Intérieur accrédite ici la thèse de la ruse du pouvoir établi. En réalité, la biométrie n’est plus à l’ordre du jour. Tout le bruitage fait par le Gouvernement illégitime et le PDG sur cette question, n’a été en réalité qu’une posture politicienne destinée à faire croire à certains Gabonais, mais surtout à l’extérieur qu’il y avait au Gabon une volonté politique consensuelle de faire avancer la question de la transparence électorale.Au regard de tout ce qui précède, l’Union Nationale prend à témoin l’opinion nationale et internationale face à la volonté manifeste du Gouvernement illégitime de liquider, derechef, tous les acquis de la Conférence Nationale et des multiples concertations politiques initiés depuis 21 ans. Cette attitude irresponsable et anti démocratique a pour but principalement l’installation d’une Monarchie absolue au Gabon. L’Union Nationale invite par conséquent les démocrates d’ici et d’ailleurs à se mobiliser pour faire échec à ces projets qui risquent d’entraîner notre pays, le Gabon, dans les abimes de la dictature d’un autre temps.