lundi 25 avril 2011
Signez la pétition pour la libération immédiate de Laurent Qbagbo
http://www.fichier-pdf.fr/2011/04/25/liste-des-signataires-de-la-petition-pour-la-liberation-immediate-de-laurent-gbagbo-25-avril-2011-13h00-gmt/#
dimanche 24 avril 2011
PAS UNE SEULE VOIX AFRO EUROPEENE POUR SARKOZY EN 2012
Nous considérons que tout africain de la diaspora et d’Europe en particulier, tout africain européen (ceux des africains qui ont la nationalité d'un pays européen) tout européen africain (les européens qui aiment l'afrique et s'y installent, ou qui ont acquis la nationalité d'un pays africain par adoption, naissance) a un devoir de solidarité et doit apporter son aide à l’Afrique dans son désire de liberté, de démocratie, d'émancipation, bref d'indépendance au sens large. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les africains-européens prennent des responsabilités politiques dans tous les partis politiques de leurs pays d'adoption. En somme, dans leurs fonctions et dans leurs vies de tous les jours, à travers l’ensemble de leurs actions, ils doivent essayer d’apporter leur modeste pierre à la construction de l’indépendance de l’Afrique. C'est pourquoi en tant qu"africain européen je demande à mes fréres africains européens de n'apporter aucun soutien politique dans le cadre de tous les scrutins à toute personnalité politique d'europe ou d'amérique, à tout parti politique qui oeuvre pour l'arriération du continent noir, pour le soutien aux dictateurs, pour le soutien à la françafrique, pour la violation du droit à la liberté et à l'indépendance de l'Afrique
C'est pourquoi je vous demande, qu'aucun de vos suffrages n'aillent au bénéfice de Sarkozy et de l'UMP, ni au parti socialiste et à son candidat DSK qui ont validé les crimes de guerre de la france contre la Côte d'Ivoire.
Jean Ndouanis
samedi 23 avril 2011
La liberté et l'indépendance de l'Afrique sont inaliénables
mardi 19 avril 2011
Les patriotes victimes des bombardements onusiens et de la force française Licorne à la Résidence présidentielle de Cocody-Ambassades
vendredi 15 avril 2011
Le cas ivoirien transposé à la France
Il y a cinq ans, le journaliste franco-camerounais Théo Kouamouo, pour faire comprendre à l’opinion française la crise ivoirienne, implantait les événements survenus en Côte d’Ivoire dans un décor français. Un texte toujours d’actualité. Lisez plutôt:
« Par une nuit incertaine, Paris est attaquée par des centaines deterroristes lourdement armés qui détruisent tout sur leur passage. Ilstuent méthodiquement des dizaines de militaires dans leurs casernes.Ils assassinent dans sa voiture Jean-Jacques Goldman, le compositeurde génie, qui rentrait de studio un peu trop tard. Ils attaquent lesdomiciles des plus hauts gradés de l’armée, bombardent la résidence de Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense, et la ratent de justesse, font passer de vie à trépas Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur en le criblant de dizaines de balles.
Chassés jusqu’à Lyon par l’armée française, ils affirment être desFrançais d’origine maghrébine qui se sont révoltés en raison desdiscriminations de toutes sortes dont ils sont l’objet de la part desFrançais de souche. Arrestations et brimades policières arbitraires,recrutement au faciès, déclarations scandaleuses des dirigeants sur le « bruits et l’odeur » des immigrés, blocage de toutes les possibilités de vote pour les étrangers même aux municipales, loi interdisant le
voile islamique à l’école… Face à tout cela, ils ont pris les armes !
La France, hébétée, fait appel à l’Union européenne et à l’ONU, toutgênés. L’Union européenne fait une pétition de principe mais demande àParis de négocier avec les terroristes. La presse algérienne vilipende la France, Abdelaziz Bouteflika annonce que Jacques Chirac seracondamné par la Cour pénale internationale et envoie armes etmercenaires aux insurgés. Pendant que l’Union européenne et les Etatsméditerranéens tentent de trouver une solution, la puissante Amériquedécide de s’ingérer dans le dossier. Elle convoque tous les partispolitiques français mais aussi les insurgés à une consultation àWashington. Là-bas, au lieu d’admonester les terroristes, elle demande à Jacques Chirac de les intégrer dans son gouvernement, de nommer un premier ministre « neutre » ais d’origine maghrébine qui aura la totalité de ses pouvoirs à lui – y compris les sacro-saints domaines réservés de la diplomatie et de la défense -, de nommer les
chefs du mouvement insurrectionnel ministres de la Défense et del’Intérieur, de donner trois-quarts de son gouvernement à l’oppositionmilitaire et armée – y compris à des terroristes ne sachant ni lire niécrire -, de désarmer l’armée française en même temps que les bandes
terroristes, de naturaliser des millions d’Algériens, notamment ceux qui, au moment des indépendances, avaient préféré devenir citoyens de leur pays plutôt que de la Métropole… L’Amérique se propose quant à elle de s’interposer entre le gouvernement de Jacques Chirac et les
terroristes, et d’empêcher ainsi toute reconquête de l’intégrité territoriale de la France, d’ici à ce Chirac « cède » aux demandes des insurgés…pour la paix ! Inimaginable en France ? Et pourquoi donc ? Pourquoi imposer à un pays africain qu’on disait le plus moderne et le plus évolué de nos anciennes possessions ce que nous n’aurions jamais fait, ce que nous avons d’une certaine façon refusé il y a plus de cinquante ans en plébiscitant la Résistance la résistance plutôt que
la collaboration face à l’Allemagne nazie et conquérante ? »
jeudi 14 avril 2011
Un article de Sévérine Toche
Un article de Sévérine Toche Que faut-il faire pour arrêter la folie meurtrière des rebelles d’Alassane Ouattara? Avec un chef délétère et très bon acteur devant les caméras, des soutiens puissants et des supporters sectaires, la solution ne vient que de la résistance, dont l’histoire nous vante les mérites qui font les grandes puissances d’aujourd’hui. Car à quoi sert-il de vivre enchaîné depuis 500 ans et se laisser mourir des malheurs qu’engendre le triomphe de l’injustice? Image 1: Des enfants,des femmes,des vieillards,tous ceux qui étaient réfugiés à la préfecture de Blolequin ont été purement et simplement exécutés Combien de preuves faudra-t-il? Combien de photos, de vidéos, de documents, de manifestations, combien d’articles objectifs et de déclarations révélatrices faudra-t-il pour que certains de nos frères se rendent compte de la barbarie de celui qu’ils supportent? On a beau tout dire du président Laurent Gbabgo, mais l’histoire retiendra qu’il a dit non à la violence, a en tout temps appelé au dialogue et a résisté à l’agresseur sans jamais lui vendre sa dignité. Cette résistance est à l’image d’un peuple prêt à servir de bouclier humain pour protéger son président, face à une force destructrice que décidément rien n’arrête, surtout quand il s’agit d’Africains. Les rebelles, épaulés par la France et l’ONU, oeuvrent à éloigner tout espoir de dialogue mais à s’imposer par la barbarie et la terreur. On dirait que la vie d’un Africain a si peu de valeur, et que l’homme Africain lui-même, quand il a le malheur de se faire endoctriner par des assoiffés de pouvoir violents et très riches, n’aide pas à valoriser cette vie, qui expire plus souvent en Afrique qu’ailleurs sur la planète. Image 2 : Blolequin après le passage des rebelles La résistance de l’Afrique, à travers Laurent Gbagbo, a démontré que les alliés de Ouattara ne veulent pas dialoguer. Et comme en temps de dictature, les défenseurs de la « démoncratie » sont prêts à tuer pour l’imposer à ces Africains à qui l’on prend tout mais on ne laisse rien, si oui, la mort. La libération de l’Afrique du joug impérialiste français passe indéniablement par une rupture nette des relations avec cette France coupable à tous les niveaux dans le dossier ivoirien. La résistance de l’Afrique de Laurent Gbabgo a malheureusement occasionné de nombreuses pertes en vies humaines, et une nouvelle fois, comme pour celler le pacte quasi mystique que nous imposent les colons, l’humiliation sous sa forme la plus médiatique et donc la plus cruelle. Image 3: Riveira vit dans la peur des rebelles Les grands médias, que contrôle un oligopole d’hommes et de femmes d’affaires peu scrupuleux quand il s’agit d’enrichissement, agissent en ventouses mentales pour assouvir l’appétit vorace de la bête impérialiste. L’histoire a toujours élevé au rang de héros ceux qui ont fait partie de la résistance, et en tyrans ceux qui ont faire preuve de toujours plus de violence. La Côte d’Ivoire n’en échappe pas, et le tyran a fait ses preuves avant même de s’asseoir enfin sur le fauteuil présidentiel pour lequel il a tant tué. Les tueries de Blolequin, celles de Duékoué ou encore celles souvent évoquées de la terre kidnappée du Nord, sont-elles la faute de Gbagbo? Faut-il accuser celui qui a dit NON à la guerre ou celui qui a imposé la guerre? La seule faute de Gbagbo est d’être fidèle à lui-même, vrai, authentique jusqu’au bout. Ouattara le gentleman avec beaucoup de squelettes dans le placard, a-t-il jamais été inquiété du fameux TPI, tribunal pantin de l’intimidation, depuis 2002? Quand l’absudre poussé à l’extrême arrive à coûter la vie à des milliers de personnes, l’on a peur de devenir fou soi-même tellement c’est… fou. Image 4: Cet adolescent est accusé d’être un milicien. Un petit d’à peine 15 ans humilié, battu par les rebelles Ces innombrables morts qui jonchent les caniveaux de Côte d’Ivoire sont la seule faute de ceux qui consentent à appuyer sur la gachette pour ôter la vie d’innocentes personnes qui pourtant – on les a vu par milliers voire par millions sur la regrettée RTI – ont manifesté leur désir de paix et de dialogue. À l’heure où l’espoir d’un dénouement rapide et pacifique faisait vivre le pays, l’on était loin, très loin de se rendre compte de l’extrême violence qui sévirait ensuite. L’on parlait déjà depuis des années de la violence sans nom dont étaient capables les rebelles acquis à Ouattara, mais l’on avait espéré, en vain, qu’une étincelle de compassion les saisirait. Il n’en est rien. Chaque jour, l’on apprend de nouveaux décès, de personnes connues et d’anonymes, avec un discours manipulateur qui malheureusement entraîne avec lui les adeptes sectaires de la politique du sieur Ouattara. On a dit des rebelles que ce sont des drogués et que, pire encore, ce sont des personnes dotées de toutes leurs facultés mentales qui posent des actes aussi abominables : égorgements, viols, pillages, braquages, exécutions sommaires, etc. C’est à se demander ce qui justifie une telle barbarie, quel programme politique, quel candidat mérite qu’on lui sacrifie autant d’âmes? Dans une Afrique qui est civilisée de culture – et non grâce aux colons « bien-intentionnés » qui déjà avilissaient et massacraient les « indigènes » africains – ce qui se passe en Côte d’Ivoire est tout simplement irréel d’absurdité. Image 6: A Yopougon, Les mercenaires traquent les pro Gbagbo de maison en maison Le contexte dans lequel s’inscrivent les évènements tragiques de Côte d’Ivoire parlent d’eux-mêmes : La « célébration » du cinquantenaire des indépendances et la commémoration des 17 ans du génocide rwandais. Pour les croyants chrétiens, nombreux en Côte d’Ivoire, la semaine sainte avec à son apogée le dimanche de Pâques, commémoration des souffrances, de la mort et de la résurection d’un Jésus-Christ accusé à tort, humilié publiquement et crucifié injustement par l’occupant romain, exécution applaudie par une frange complice de la population. L’on peut comprendre la symbolique très marquante qu’ont ces évènements sur nombre d’Ivoiriens et d’Africains, qui voient en l’avancée des rebelles de Alassane Ouattara la souffrance de trop. Ceci ne peut être qu’annonciateur de profonds bouleversements en Afrique, qui passeront indéniablement par le vomissement de la France hors d’Afrique, de même que de toutes les politiques impérialistes occidentales qui n’ont fait qu’excéder au fil des âges les Africains, décidés à se sortir de cette prison invisible mais bien réelle. Image 7: Koné Zakaria de dos sur cette photo mettent en oeuvre le plan d’exécution dans les communes d’Abobo et yopougon Une chose est certaine : les tueries massives auxquelles s’adonnent les troupes de Alassane Ouattara, soutenues ouvertement par la Licorne française et « l’armée de la paix » ONUsienne, ne resteront pas impunies. L’homme africain ne servira plus de gibier à massacre à ceux qui n’hésitent pas à tuer pour préserver des intérêts acquis depuis 500 ans et que l’Occident tient à garder à tout prix, même au prix du sang. L’Afrique digne est en marche, et sa liberté lui reviendra dans un avenir plus proche qu’on ne le pense.
mardi 12 avril 2011
EPURATION ETHNO POLITIQUE EN COTE D'IVOIRE
vendredi 8 avril 2011
Crime de Guerre et crime contre l'humanité de Sarkozy
Le réseau des européens, africains et euro-africains et africains-européens pour la liberté et la démocratie condamne, avec la plus grande énergie la lâche agression de Sarkozy contre la Côte d'Ivoire. Aucune démocratie, aucune prise de pouvoir ne peut se justifier par le meurtre des populations qui est en train de se faire par la France, l'ONUCI et les forces criminelles de Ouatarra. La démocratie au bazooka n'est pas la démocratie. Toutes les voies pacifiques n'étaient pas épuisées. Sarkozy en choisissant de bombarder des citoyens ivoiriens a fait acte de barbarie et de criminalité manifeste pour justifier un programme de politique intérieure de son pays.
En effet un grave crime de guerre et un crime contre l'humanité, vient de se faire par le bombardement des civils et des installations militaires ivoiriennes par Sarkozy Président français dans le but d'installer au pouvoir au prix d'énormes pertes humaines son ami Ouattara. Ce bombardement, en parfaite violation du droit international,a, à cette heure fait prés de deux mille morts et de nombreux blessés essentiellement des civils: Avec tout le cynisme qu'ont lui connait Il a affirmé que « Le Secrétaire général des Nations Unies a demandé le soutien des forces françaises à ces opérations. »
La France n’a jamais reçu d’autorisation, ni de mandat du Conseil de Sécurité des nations unies, ni de l’assemblée générale des Nations Unies pour attaquer et agir sur le théâtre des opérations militaires en cours en Côte d’Ivoire en dehors d’une situation précise et motivée de légitime défense, une situation d’atteinte ou de menace contre ses ressortissants, l’armée française ne saurait donc dépasser le mandat de force d’interposition et de force de maintien de la paix qu’est l’ONUCI sans violer le droit international.
Le mandat et le champ d’action et d’opérations du sont encadrés strictement par deux résolutions des Nations Unies: Celle du 1er novembre 2006 (1726 ) et celle du 30 mars 2011 (1975 ).
Si le mandat de l’Onuci a été reconduit par une résolution des Nations Unies en décembre dernier, les limites du domaine de ce mandat sont posées par la résolution 1975 , elles sont précises et fort claires sur le point de l’usage de la Force:
Le Conseil de Sécurité (…) 6. Rappelle qu’il a autorisé l’ONUCI, dans le cadre de l’exécution impartiale de son mandat, à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de la tâche qui lui incombe de protéger les civils menacés d’actes de violence physique imminente, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, y compris pour empêcher l’utilisation d’armes lourdes contre la population civile, et prie le Secrétaire général de le tenir informé de manière urgente des mesures prises et des efforts faits à cet égard.
Rien n'a été démontré que l’armée de Laurent Gbagbo a fait usage d’armes lourdes contre des civils ivoiriens, ni encore moins qu’elle s’en soit pris aux ressortissants français. Bien au contraire, le gouvernement de Laurent Gbagbo assurait en début d’après midi, quelques minutes avant l’attaque, que ces mêmes ressortissants n’avaient rien à craindre de ses forces.
Sur la question du mandat français en Côte d’Ivoire: La dernière résolution de l’Onu sur la côte d’Ivoire portait sur l’interdiction d’utilisation des armes lourdes à Abidjan ( résolution largement violée par chaque camp d’ailleurs). Cette résolution n’autorise pas la France à intervenir hors de son mandat, qui est la protection des ressortissants français. La France et « l’opération Licorne » ne sauraient servir de force d’appui à l’Armée d’Alassane Ouattara sans mandat explicite du Conseil de Sécurité des nations Unies.
Il s’agit ni plus, ni moins, de la part de la Présidence de Nicolas Sarkozy, d’UN ACTE GRAVE d’Agression. Cet acte engage à son insu le peuple français, il fait porter à la République française une responsabilité morale et politique. Cette agression injustifiée d’un peuple africain ne saura hélas être sans conséquences. Les peuples et les nations Africaines qui la regardent et l’observent et ne se tairont pas. Cet acte illégal historique est contraire au Droit International.