vendredi 8 avril 2011

Crime de Guerre et crime contre l'humanité de Sarkozy

Le réseau des européens, africains et euro-africains et africains-européens pour la liberté et la démocratie condamne, avec la plus grande énergie la lâche agression de Sarkozy contre la Côte d'Ivoire. Aucune démocratie, aucune prise de pouvoir ne peut se justifier par le meurtre des populations qui est en train de se faire par la France, l'ONUCI et les forces criminelles de Ouatarra. La démocratie au bazooka n'est pas la démocratie. Toutes les voies pacifiques n'étaient pas épuisées. Sarkozy en choisissant de bombarder des citoyens ivoiriens a fait acte de barbarie et de criminalité manifeste pour justifier un programme de politique intérieure de son pays.

En effet un grave crime de guerre et un crime contre l'humanité, vient de se faire par le bombardement des civils et des installations militaires ivoiriennes par Sarkozy Président français dans le but d'installer au pouvoir au prix d'énormes pertes humaines son ami Ouattara. Ce bombardement, en parfaite violation du droit international,a, à cette heure fait prés de deux mille morts et de nombreux blessés essentiellement des civils: Avec tout le cynisme qu'ont lui connait Il a affirmé que « Le Secrétaire général des Nations Unies a demandé le soutien des forces françaises à ces opérations. »

La France n’a jamais reçu d’autorisation, ni de mandat du Conseil de Sécurité des nations unies, ni de l’assemblée générale des Nations Unies pour attaquer et agir sur le théâtre des opérations militaires en cours en Côte d’Ivoire en dehors d’une situation précise et motivée de légitime défense, une situation d’atteinte ou de menace contre ses ressortissants, l’armée française ne saurait donc dépasser le mandat de force d’interposition et de force de maintien de la paix qu’est l’ONUCI sans violer le droit international.

Le mandat et le champ d’action et d’opérations du sont encadrés strictement par deux résolutions des Nations Unies: Celle du 1er novembre 2006 (1726 ) et celle du 30 mars 2011 (1975 ).

Si le mandat de l’Onuci a été reconduit par une résolution des Nations Unies en décembre dernier, les limites du domaine de ce mandat sont posées par la résolution 1975 , elles sont précises et fort claires sur le point de l’usage de la Force:

Le Conseil de Sécurité (…) 6. Rappelle qu’il a autorisé l’ONUCI, dans le cadre de l’exécution impartiale de son mandat, à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de la tâche qui lui incombe de protéger les civils menacés d’actes de violence physique imminente, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, y compris pour empêcher l’utilisation d’armes lourdes contre la population civile, et prie le Secrétaire général de le tenir informé de manière urgente des mesures prises et des efforts faits à cet égard.

Rien n'a été démontré que l’armée de Laurent Gbagbo a fait usage d’armes lourdes contre des civils ivoiriens, ni encore moins qu’elle s’en soit pris aux ressortissants français. Bien au contraire, le gouvernement de Laurent Gbagbo assurait en début d’après midi, quelques minutes avant l’attaque, que ces mêmes ressortissants n’avaient rien à craindre de ses forces.

Sur la question du mandat français en Côte d’Ivoire: La dernière résolution de l’Onu sur la côte d’Ivoire portait sur l’interdiction d’utilisation des armes lourdes à Abidjan ( résolution largement violée par chaque camp d’ailleurs). Cette résolution n’autorise pas la France à intervenir hors de son mandat, qui est la protection des ressortissants français. La France et « l’opération Licorne » ne sauraient servir de force d’appui à l’Armée d’Alassane Ouattara sans mandat explicite du Conseil de Sécurité des nations Unies.

Il s’agit ni plus, ni moins, de la part de la Présidence de Nicolas Sarkozy, d’UN ACTE GRAVE d’Agression. Cet acte engage à son insu le peuple français, il fait porter à la République française une responsabilité morale et politique. Cette agression injustifiée d’un peuple africain ne saura hélas être sans conséquences. Les peuples et les nations Africaines qui la regardent et l’observent et ne se tairont pas. Cet acte illégal historique est contraire au Droit International.

Cette agression n'est que l'oeuvre d'un plan visant à recoloniser l'Afrique. Toutes les élections que la France truque pour installer des dictateur n'ont pas justifiées une agression aussi barbare qui dure depuis 10 ans.
Le peuple ivoirien a clairement choisi Laurent Gabgbo comme président de la république, ce choix à été travesti par une communauté dite internationale qui n'avait d'autre ambitions que celles d'installer un larbin à leur solde pour asseoir une hégémonie et une domination d'un pays prometteur.

Le combat pour la liberté et la démocratie ne s'arrêtera pas aux portes de cet énième dénie des droits des peuples africains à disposer d'eux-mêmes. La France par ce réflexe colonialiste se positionne comme l’ennemie des peuples qui ont soif de liberté et de démocratie et devra en subir les conséquences tôt ou tard.

Le Réseau Euro-Africain pour la liberté et la démocratie (REAL DEMOCRACY), basé à Bruxelles partage la souffrance du peuple ivoirien dans sa volonté d'indépendance et de liberté, et l'encourage et le soutien dans ces heures sombres de son histoire. Elle se met à sa disposition pour diffuser les crimes commis par ce pays soit disant démocratique aux yeux du monde entier.

L'Afrique n'a pas besoin de donneur de leçon démocratique, elle trouvera elle même la solution à ses problèmes.
Aussi, le Réseau Euro Africain pour la liberté et la démocratie, exige le retrait des forces françaises et Onusiennes de côte d'Ivoire, du retrait et du désarmement des milices pro Ouattara, de l'organisation des nouvelles élections libres et transparentes supervisées par des acteurs neutre et indépendants africains.
Ouattara a perdu tout respect et toute dignité dans sa quette d’acquisition du pouvoir au prix d'un horrible bain de sang.

Coordinateur Général
Gilles Agbla

Porte parole du Réseau Euro-africain pour la Liberté et la démocratie
John Harrington

Abidjan bombardement, Au moins 2307 civils tués, le crime inqualifiable de Sarkozy suite à son bombardement aveugle


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